Chêne à Clous ou Chêne Saint Antoine - Jurbise

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Adresse: 7050 Jurbise, Belgique.

Site web: geobiospirite.be
Spécialités: Lieu de pèlerinage.

Avis : Cette entreprise a 11 avis sur Google My Business.
Avis moyen: 4.5/5.

📌 Emplacement de Chêne à Clous ou Chêne Saint Antoine

Informations sur Chêne à Clous ou Chêne Saint Antoine

Situé à Adresse: 7050 Jurbise, Belgique, le Chêne à Clous ou Chêne Saint Antoine est un lieu de pèlerinage particulièrement significatif pour les croyants et les visiteurs qui cherchent à connecter avec la nature et le spirituel. Cette majesté arborée est non seulement un bel exemple d'arbre centenaire, mais aussi un sanctuaire qui attire de nombreux fidèles chaque année.

Spécialités et Informations Importantes

- Spécialités: Premièrement, le Chêne à Clous est connu comme un lieu de pèlerinage. Avant de visiter, il est recommandable de se préparer spirituellement, car l'atmosphère est propice à la méditation et à la prière.
- Adresse et Contact: Pour ceux qui souhaitent planifier une visite, l'adresse est bien indiquée. Il est également possible de contacter l'endroit via le téléphone qui peut être trouvé en recherchant le site officiel.
- Site Web: Pour plus d'informations, le site web officiel est geobiospirite.be. Ce site offre des détails fascinants sur l'histoire et la signification spirituelle du chêne.
- Opinions et Avis: Avec 11 avis sur Google My Business et une moyenne de 4.5/5, le Chêne à Clous semble être une destination bien appréciée par ceux qui l'ont visité. Les commentaires suggèrent un lieu de grande beauté et d'une énergie spirituelle palpable.

Caractéristiques et Avis

- Beauté Naturelle: Le Chêne à Clous est un témoignage vivant de la force et de la sagesse de la nature. Sa grandeur et son âge impressionnants sont des éléments qui captivent les visiteurs.
- Ambiance Spirituelle: L'ambiance qui y règne est unique, favorisant la réflexion et la connexion avec le divin. L'expression "C' est enlacer le noble vegetal, non le souiller d' immondes loques" souligne l'importance de respecter et de purifier cet espace sacré.
- Points Forts: Les visitants peuvent profiter de la possibilité de s'asseoir sous l'ombre du chêne, de participer à des cérémonies ou simplement de contempler la beauté environnante.

Recommandation Finale

Si vous êtes à la recherche d'un lieu où vous pouvez vous reconnecter avec votre spiritualité et profiter de la beauté naturelle, le Chêne à Clous mérite certainement une visite. Nous vous invitons à explorer davantage cette merveille en visitant leur site web officiel où vous trouverez toutes les informations nécessaires pour planifier votre visite. N'hésitez pas à laisser votre propre avis pour aider les futurs pèlerins à vivre cette expérience enrichissante. La communauté semble sincèrement apprécier cet endroit, et nous sommes sûrs que vous aussi.

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Cette structure en

👍 Avis de Chêne à Clous ou Chêne Saint Antoine

Chêne à Clous ou Chêne Saint Antoine - Jurbise

Ronald L.

5/5

C' est enlacer le noble vegetal, non le souiller d' immondes loques. A bon entendeur?.

Laurent G.

5/5

Loin de n'être qu'une simple légende locale, le chêne à clous d' Herchies en Belgique, aussi appelé le chêne Saint Antoine, est devenu un folklore régionale et bien au-delà. Classé depuis le 1er avril 1985, ce chêne pédonculé est le garant d'une tradition qui se perpétue depuis des siècles.

Se trouvant au bout d'un sentier dans un champ, ce jeune chêne est donc classé depuis le 1er avril 1985. Celui-ci fut planté en 1950 par Raoul Demarbaix en remplacement de son vénérable prédécesseur planté en 1550 par Charles de Berlaymont et effondré sous le poids des années. Ce même chêne fut lui aussi classé le 12 août 1919.
Raoul Demarbaix ( Cultivateur à Brugelette ) - ( Résistant )
Charles de Berlaymont, ( Noble et seigneur de la région de l'époque)

L'appellation du chêne à clous d’Herchie est un peu tronquée puisque au fil des années, celui-ci en est tout autant devenu un arbre à loques.

Différence de l'arbre à clous à celui de l'arbre à loques et pratique du culte.2
Le principe de fonctionnement de cette croyance païenne aux origines celte, est de frotter la partie du corps infectée ou meurtrie avec pour l’un le clou et pour l’autre le chiffon. En y mettant les formes par un rituel, le mal ( la charge ou mauvais esprit ) se transfert ainsi du corps à l’objet le temps d’être fixé à l’arbre qui, grâce à sa puissance vitale, annulerait l’effet maléfique. Les maux de dents, ainsi que la plupart des maladies de la peau pouvaient ainsi être guéris.Toutefois, les chiffons pourront aussi servir de support à la prière ou d'ex-voto . Ce rituel s'effectuerait généralement de nuit en l'absence de tout témoin et dans profond recueillement. Les arbres les plus utilisés pour ces rituels de cloutage sont les tilleuls et les chênes. L’arbre à clous se rencontre particulièrement en Belgique. L'arbre à loques, lui se rencontre un peut partout dans le monde notamment en Belgique, en France, en Allemagne, dans les pays nordique ainsi qu’en Afrique.

Pourquoi et comment l'Eglise à t'elle récupéré ce culte ?
Vers le milieu du V siècle l'église se prononça contre toute pratique rituelle liée aux arbres. Ceci se traduira par l'abattage de nombreux arbres de ce type pour y substituer des pratiques chrétiennes. Cet interdiction fut renforcé par un édit du roi des Francs Childebert 1er en 544 ( VI siècle ). Dès lors Toute personne ne respectant pas cet édit ou s'y opposerait, serait traité comme sacrilège. Il s'en suivit des excommunications et des arbres qualifiés de sacré ou faisant l'objet soit d'un culte, soit d'un rite furent brûlés. Cela se développa encore plus cours du X siècle. Le XII siècle vit alors l'éradication de la plupart des cultes païens liés aux arbres et aux forêts par de grandes déforestations au profit d'exploitations agricoles.

Récupération du culte :
Malgré tous ses efforts pour éradiquer cette croyance, l'Eglise dut se rendre à l'évidence que le culte rendu aux arbres semblait totalement indépendant de celui qu'elle prôné. Celle-ci changea donc d'avis et renonça à poursuivre la destruction de ces arbres. Un choix stratégique se posa alors : Le détournement des rituels antiques à son profit en plaçant sur l'arbre un crucifix, une statuette de la vierge ou d'un saint thaumaturge et dans certains endroits, la construction d'une petite chapelle.